à l’Institut français du Congo à Pointe-Noire

Quand on ne se contente pas de ce qu’on a, on rêve d’un bonheur lointain, la tête dans les nuages voyant le temps s’éloigner jusqu’à ce qu’on ait les pieds sur terre. La Terre est un paradis ; pourtant nous projetons de vivre sur Mars.

La Terre demeure l’Eden ; pourtant nous pensons au paradis tant promis par le religieux. À quoi sert-il d’investir des milliards dans des projets d’une vie dans l’espace s’il y a déjà assez d’espace de vie ici ? Pourquoi chercher des traces d’eau ailleurs quand l’eau fait de grandes traces de vie sur la Terre ? La planète bleue est un don de l’univers. Prendre soin d’elle est un devoir pour chacun de nous.

C’est pourquoi les slameurs s’en mêlent pleinement pour
la sauvegarde de la flore, de la faune, des rivières et somme toute de la biodiversité en son mois de célébration. Que le poème se meuve pour marquer durablement la prise de position des slameurs.

Que l’inspiration les emporte vers la clarté du soleil, la fragrance des fleurs, la générosité des abeilles au miel gratuit, la splendeur des océans, le firmament auréolé de lune et paré d’une multitude d’étoiles. Dites-nous que la Terre n’est pas un paradis et nous nettoierons votre vue de la plus détersive des consciences.
Rendez-vous le jeudi 15 à 18h30 !

Venez et portons un toast pour que le slam s’enflamme !