SYNOPSYS :
Le spectateur de l’adaptation libre de Diatribe d’amour contre un homme assis, de Gabriel García Márquez, devra écouter pendant une heure le monologue en un acte que sa protagoniste, interprété par Laure Bandoki, adressé à son mari.

Il revivra alors l’histoire d’une relation de couple, précisément au moment où leur mariage se désagrège, comme une vaisselle, pièce par pièce, lentement et inexorablement.

Dans Huis clos, Jean-Paul Sartre affirmait que « l’enfer, c’est les autres ». García Márquez actualise cette idée dès la première réplique de son personnage : « Rien ne ressemble autant à l’enfer qu’un mariage heureux ! » Ainsi débute cette mémorable diatribe, qui, sur fond de rage inconsolable, nous révèle comment les amants ont supporté la pauvreté du début et le confort d’aujourd’hui, les infidélités et les jalousies, la grossesse prématurée, les quatre doctorats de la femme, la jeunesse audacieuse et le présent aisé.